Déclenchée aujourd’hui, cette pandémie pourrait tuer 900 millions de personnes

Dans une simulation qui fait froid dans le dos, des scientifiques américains ont révélé qu’un nouveau pathogène ressemblant à la grippe pourrait facilement éliminer une importante partie de la population mondiale, jusqu'à 900 millions de personnes.
Sputnik

Les chercheurs américains de l'université Johns-Hopkins ont simulé la propagation d'une nouvelle maladie, connue sous le nom de Clade X, pour savoir ce qui se passerait si un type de virus grippal mortel se propageait à travers le monde, écrit Business Insider.

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L'agent pathogène a été conçu ainsi qu'il ne sera pas plus dangereux que les maladies réelles comme le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) pour illustrer la réponse des gouvernements et des autorités sanitaires sur la propagation rapide d'un virus mortel.

En moins de deux ans de la situation fictive, le virus, qui se propage par la toux, a tué 150 millions de personnes, plus du double de la population française, mais les scientifiques ne sont pas encore parvenus à développer un vaccin efficace.

Si les efforts pour développer un vaccin continuaient à échouer, une telle maladie pourrait tuer 900 millions de personnes, soit plus de 10% de la population mondiale, a déclaré le créateur de la simulation, Eric Toner, au journal.

Bien que la situation ressemble à un film apocalyptique, les chercheurs déclarent que le monde «a eu de la chance» que l'épidémie de SRAS n'ait pas été pire.

«Je pense que nous avons appris que même les hauts fonctionnaires très compétents, expérimentés et dévoués, qui ont traversé de nombreuses crises, ont encore du mal à faire face à ce genre de situation», note le scientifique. «Et ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas intelligents ou dédiés, c'est parce que nous n'avons pas les systèmes dont nous avons besoin pour activer le type de réponse que nous voulons voir.»

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«Nous n'avons pas la capacité de produire des vaccins contre un nouvel agent pathogène en quelques mois au lieu de plusieurs décennies», a-t-il souligné. «Et nous n'avons pas les capacités de santé publique qui nous permettraient d'identifier et de contrôler rapidement une épidémie avant qu'elle ne devienne une pandémie.»

Il a ajouté que les systèmes de santé à travers le monde auraient du mal à traiter un grand nombre de personnes et pourraient échouer sous la pression.

«Cela arrivera, mais je ne sais pas quand», a ajouté le chercheur.

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