La porte-parole des pompiers, Stavroula Malliri, a pour la première fois chiffré le nombre des disparus à 25 personnes. Selon elle, 59 autres victimes retrouvées carbonisées ou noyées, en tentant de fuir en mer, avaient été identifiées dimanche soir.
Le gouvernement grec a annoncé jeudi soir avoir saisi la justice d'un «élément sérieux» pouvant indiquer que l'incendie qui a fait plus de 80 morts lundi à l'est d'Athènes était d'origine criminelle. Les pompiers ont poursuivi dimanche leur recherche des causes du sinistre, le gouvernement privilégiant une piste criminelle, relate l'AFP.
Les feux de forêts sont fréquents en Grèce mais cette année les conditions climatiques, avec en particulier un hiver doux et sec, ont créé des conditions particulièrement propices aux incendies. La sécheresse et les vents violents des derniers jours ont aggravé la situation. Plusieurs autoroutes et voies d'évacuation ont été bloquées par les flammes. Des centaines de sapeurs-pompiers ont essayé d'éteindre les feux, les secouristes en bateaux et en hélicoptères ont évacué les habitants des régions envahies par les flammes.