La délégation russe a présenté le 24 juillet au Conseil de Sécurité de l'Onu le projet d'un document consacré au règlement de la question israélo-palestinienne. Cette initiative visait à réaffirmer qu'il n'y a pas d'alternative autre que trouver une solution, d'après la représentation permanente de la Russie auprès de l'Onu.
Les amendements proposés par les États-Unis à ce sujet ont rendu nulles et non avenues les propositions russes. Ainsi, l'examen du projet russe est arrêté mais la représentation russe a promis de déployer tous les efforts nécessaires pour régler la situation au Moyen-Orient.
La proposition de texte russe a été soutenue par la majorité des membres du Conseil de Sécurité, y compris les représentants de la Bolivie, de la Chine et du Koweït.
«En dépit du soutien de la majorité des membres du Conseil de sécurité, il a été impossible de trouver un compromis sur le projet à cause de l'opposition américaine», a écrit la mission sur son Twitter.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré l'année dernière à Munich que le règlement du conflit israélo-palestinien et de la question syrienne créerait un terrain propice pour trouver une solution aux problèmes les plus compliqués de la région.
En décembre 2017, Donald Trump a annoncé la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale d'Israël et le transfert dans cette ville de l'ambassade américaine se trouvant à Tel Aviv. Cet événement a eu lieu le 14 mai, le jour du 70e anniversaire de la création l'État hébreu. La décision de Donald Trump a provoqué des troubles parmi les Palestiniens et des manifestations dans plusieurs pays du monde arabe.
Les États-Unis ont par la suite opposé leur veto au projet de résolution du Conseil de sécurité appelant à accorder une protection internationale aux Palestiniens dans la bande de Gaza et dans les territoires occupés par Israël.