En quête de sens sacral: vers le Seigneur du ciel

Les tribus turques croyaient avant l’adoption de l’islam en la divinité Tengri, déterminant le sort des gens et la durée de leur vie. Les ancêtres des Turcs contemporains croyaient sincèrement que le Seigneur du ciel vivait au sommet du monde: sur le pic Khan Tengri.

De l‘avis des alpinistes, le Khan Tengri est le plus beau pic au monde grâce à sa forme géométrique quasi idéale. Or, il est très difficile de l’escalader.

Le pic Khan Tengri est situé à la frontière du Kazakhstan (c’est le point culminant du pays), de la Kirghizie et du district autonome chinois du Xinjiang.

Les amateurs d’aventures et les alpinistes du monde entier essaient d’escalader le Khan Tengri.

Plus de 25 itinéraires vers le pic sont tracés.

Le sommet du pic Khan Tengri est un des plus difficilement accessibles au monde.

Les alpinistes ont attribué à l’ascension au Khan Tengri le niveau de difficulté le plus élevé.

Le Khan Tengri est une des principales épreuves d’audace et d’habileté pour les alpinistes.

Le Khan Tengri a focalisé dès le XIXe siècle l’attention des scientifiques. Le célèbre géographe russe P. Semionov-Tianchanski décrivait le Seigneur du ciel dans ses notes de voyage.

Des alpinistes lors de l’ascension sur le Khan Tengri.

Le sommet a plusieurs noms. Au Kazakhstan il s’appelle Khan Tengri, au Kirghizistan: Kan Too, ce qui signifie la Montagne sanglante. Selon les alpinistes, éclairé par le soleil, le mont paraît flamboyant et inaccessible. Quel que soit son nom, les Turcs anciens ont su exprimer le sens sacral du Seigneur des esprits et du ciel.