Il s'agit des routes susceptibles de donner une puissante impulsion au développement de l'économie syrienne et régionale, alors qu'avec le développement du réseau routier, il sera plus facile aux réfugiés de rentrer chez eux, a indiqué à Sputnik le ministre syrien des Transports, Ali Hammoud.
«L'une des principales artères de transport, indispensable pour le rétablissement du transit international, coupe le pays du nord au sud. Sa longueur est de 432 km, et sa reconstruction est évaluée à 480 milliards de livres syriennes (environ 960 millions de dollars). Elle commence au poste de passage de la frontière avec la Turquie Bab Alhawa, puis passe par Alep, Hama, Homs, Damas et débouche vers la frontière syro-jordanienne», a raconté l'interlocuteur de l'agence.
Selon le ministre, la deuxième grande artère traverse la Syrie d'ouest en est jusqu'à la frontière irakienne.
«Il s'agira en tout de 351 km de route à reconstruire pour près de 281 milliards de livres syriennes (environ 560 millions de dollars)», a précisé M.Hammoud.
Et d'ajouter qu'il était également prévu de construire une route de 170 km autour de Damas.
«Ce sera une base solide pour le développement de l'ensemble du système de transport de toute la région de la capitale qui sera ainsi reliée aux voies de transport internationales», a poursuivi le ministre.
L'interlocuteur de Sputnik a par ailleurs annoncé qu'il était aussi prévu de rétablir les routes régionales, notamment à Deir ez-Zor, et de construire des ponts qui enjamberont l'Euphrate.