Après l'attentat terroriste commis le 8 juillet près d'Ain Sultan, dans la région tunisienne de Jendouba frontalière de l'Algérie, au cours duquel six gendarmes tunisiens ont trouvé la mort, Alger et Tunis ont décidé d'intensifier leur coopération en matière de lutte antiterroriste en créant 60 points de contrôle militaires supplémentaires le long des frontières nord des deux pays. C'est ce qu'ont confié des sources militaires algériennes au site d'information Algeriepatriotique.
Cette décision aurait été prise, selon ces sources militaires, «dans le cadre de la coopération entre les deux pays pour la sécurisation des frontières, à l'aune des dernières attaques terroristes sanglantes qu'ont connues les zones frontalières, du côté tunisien, et qui menacent de déborder sur le territoire algérien».
Les mêmes sources ont affirmé qu' «une partie de ces points de contrôle seront mobiles et assurés par des patrouilles militaires, tandis que d'autres seront fixes, et dont la mission consistera à surveiller les mouvements des groupes armés».
Après avoir examiné la situation sécuritaire à la frontière entre les deux pays, les responsables de la lutte antiterroriste des deux États ont convenus d'un plan renforcé de coordination dans le but de venir à bout de ce fléau.