La consommation de sushis, achetés dans des restaurants douteux, peut se révéler très dangereuse à bien des égards pour notre santé, selon le médecin russe Anna Pavlova, interviewée par Sputnik.
Les sushis classiques, poursuit-elle, ne subissent aucun traitement thermique, ce qui en fait un foyer par excellence pour des helminthes en tout genre, notamment les vers ronds et les cestodes.
«La sauce de soja, qui accompagne presque obligatoirement la consommation de sushis, contient des quantités non-négligeables de sel concentré, ce qui pourrait causer des œdèmes et une rétention d'eau dans l'organisme. En outre, le sel concentré est susceptible de se déposer dans les articulations, ce qui peut provoquer à la longue le développement de graves maladies», note le médecin.
En l'occurrence, elle a tenu à rappeler que deux cuillères de sauce de soja contenaient entre 1 et 1,5g sel et que la norme se situait entre 4 à 8g de sel consommé par jour.
«La nocivité des sushis peut relever en outre des algues «nori» que l'on utilise lors de la préparation. Celles-ci contiennent une quantité élevée d'iode, un microélément dont l'équilibre est très subtil dans l'organisme», selon Mme Pavlova.
Un rouleau de sushi contient environ 92mg iode, alors que sa consommation journalière ne devrait pas dépasser 150mg, rappelle-t-elle.
Bien que les quantités microscopiques de mercure n'ont aucun impact sur la santé d'une personne adulte, elles pourraient causer des dommages irréparables à l'organisme des enfants et en premier lieu de celui de femmes enceintes, dont le futur bébé risque d'avoir une perception et des compétences motrices perturbées.