«Après l'envoi dans le nord du pays des terroristes qui s'opposent à l'accord, l'armée restaurera les frontières avec Israël de 2011. Après cela, on peut mener des négociations avec Israël sur le retour du plateau du Golan à Damas. Maintenant, l'avantage dans le sud de la Syrie est du côté de Damas, et non de Tel Aviv», a notamment indiqué l'interlocuteur de Sputnik.
Selon M.Maqsoud, la Syrie est déterminée à reprendre le contrôle de ses territoires. L'ancien militaire a en outre ajouté que le gouvernement syrien n'empêchait pas Israël d'aider les radicaux à quitter Quneitra par des passages et corridors secrets.
«Il est important pour l'armée de libérer toute la province et d'y établir son contrôle. Encore mieux si on réussit à le faire avec un minimum de destructions de l'infrastructure et des bâtiments», a déclaré l'ancien général.
Un accord de cessez-le-feu global dans le gouvernorat de Quneitra a été conclu dans le cadre d'une entente portant sur l'établissement d'une trêve et le retrait de groupes armés, a annoncé le 19 juillet à Sputnik une source au sein des services de sécurité syriens. Selon cette source, l'entente prévoit également le retour de l'armée syrienne sur toutes ses positions définies par l'accord de 1974 sur le désengagement entre Israël et la Syrie.
Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qui appartenait entièrement à la Syrie avant la guerre des Six Jours. En 1981, le parlement israélien a adopté la Loi sur les hauteurs du Golan, proclamant unilatéralement la souveraineté de l'État hébreu sur ce territoire. Le Conseil de sécurité de l'Onu a qualifié cette annexion d'illégale par sa résolution 497 adoptée le 17 décembre 1981. Environ 510 km2 du plateau du Golan restent sous le contrôle du gouvernement syrien.