Djamel Ould Abbès, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), le parti au pouvoir en Algérie, a fustigé l'appel à l'Armée nationale populaire algérienne (ANP) pour intervenir dans la vie politique du pays afin d'assurer «une transition démocratique souple et sécurisée» à l'aune de la prochaine élection présidentielle d'avril 2019. L'appel a été lancé par le président du Mouvement de la société de paix (MSP), Abderrazak Makri, compte tenu de l'état de santé du Président Abdelaziz Bouteflika que le FLN a appelé, ainsi que d'autres partis politiques, à briguer un cinquième mandat.
Répondant à l'appel du chef du MSP, M.Ould Abbès a affirmé que «ceux qui parlent de "transition démocratique" disent qu'ils veulent faire appel à l'armée, oh, doucement! Nous ne sommes pas dans une république bananière». «Ils se trompent! L'ANP émane du peuple. C'est le FLN qui a créé l'ALN [Armée de libération nationale, ndlr] d'où est sortie l'ANP», a-t-il martelé.