La dépendance de la population mondiale envers les climatiseurs provoquerait à l'horizon 2050 des centaines de morts par an aux États-Unis, selon une étude des chercheurs de l'Université du Wisconsin.
D'après leurs estimations, toute augmentation des températures en été de 3,5 degrés Celsius entraîne une hausse moyenne de 30% de la consommation d'énergie pour la climatisation. Cela se traduira par une montée de la pollution de l'air par des particules solides provenant de la combustion du gaz, du charbon et du pétrole.
Cette hausse du nombre des particules solides est susceptible de provoquer d'ici 2050 654 décès par an en moyenne aux États-Unis à eux seuls, selon les scientifiques. Dans le même temps, 315 personnes de plus risqueront de mourir chaque année en raison de la hausse des niveaux d'ozone.
Pour les auteurs de l'étude, l'humanité doit trouver des sources d'énergie plus propres ainsi qu'accroître leur efficacité. Il va en outre sans dire que la lutte contre le réchauffement climatique doit être poursuivie, soulignent les scientifiques.