«Il y a eu de nombreux rapports ces derniers temps, qui expliquent encore et encore les déficits politiques et économiques de la Russie, dont Poutine serait coupable. Les hooligans, la police, la surveillance, la pauvreté. Mais les Russes, au lieu de monter des barricades, ont réélu à juste titre le "dictateur", à la majorité absolue. Je pense qu'il y a une contradiction quelque part», note Kathrin Spoerr, journaliste de Die Welt.
«Peu de temps après le départ du chancelier Helmut Kohl, qui essayait de surmonter les conséquences de la guerre froide dans les relations avec la Russie, l'Allemagne a renoué avec sa vieille habitude d'imaginer la Russie comme un pays moralement inférieur, même comme une nation indigne d'une Coupe du Monde», regrette Kathrin Spoerr.