Washington a appelé tous les pays à «vérifier minutieusement» les diplomates iraniens, écrit mercredi le site de la chaîne RT. La Douma d'État (chambre basse du parlement russe) pense qu'avec de telles allégations, les USA tentent de justifier la pression de sanctions sur l'Iran. Selon les politologues, Washington souhaite ainsi renforcer les positions de Donald Trump dans les négociations avec ses partenaires dans le cadre du sommet de Bruxelles, qui se déroule les 11 et 12 juillet. Début juillet, quatre personnes soupçonnées de préparer un attentat ont été interpellés à Paris, parmi lesquelles figurait un représentant de l'ambassade d'Iran en Autriche. Téhéran nie son implication dans cet incident.
«Les Européens sont conscients de la menace représentée par l'Iran. La semaine dernière en Europe ont été arrêtés des Iraniens qui préparaient des attentats à Paris. Nous avons déjà vu un tel comportement hostile en Europe», a déclaré le secrétaire d'État américain Mike Pompeo à la chaîne Sky News Arabia.
«Nous avons abordé le fait que l'Iran utilisait des ambassades comme couverture pour planifier des attentats. Le dernier exemple en date est le complot percé à jour par les Belges», a poursuivi le représentant du secrétaire d'État.
Il est question de la déclaration du parquet fédéral belge du 2 juillet rapportant avoir déjoué un attentat préparé par un couple de ressortissants iraniens à Paris. Deux autres individus ont été arrêtés en Allemagne et en France, dont l'un était un diplomate travaillant à l'ambassade de Vienne.
«Comme c'est commode: à peine la visite présidentielle avait-elle commencé en Europe qu'une opération iranienne supposée était percée à jour et que les comploteurs étaient arrêtés», souligne le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.
Les craintes exprimées par les représentants américains officiels sont complètement infondées, déclare Anton Morozov, membre de la Commission pour les affaires internationales de la Douma. Selon lui, par ces déclarations Washington tente seulement de justifier sa politique de pression par les sanctions sur l'Iran.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.