Une banqueroute attend les quotidiens américains The New York Times et The Washington Post dans sept ans, a déclaré samedi Donald Trump qui critique depuis longtemps les deux journaux.
«Twitter se débarrasse des faux comptes à des rythmes records. Cela concernera-t-il le perdant The New York Times et la machine de propagande d'Amazon, The Washington Post, qui cite constamment des sources anonymes qui, à mon avis, n'existent pas? Ils seront tous deux hors d’affaire dans sept ans!», a indiqué M.Trump sur Twitter.
Le quotidien The Washington post publie régulièrement des reportages sur les liens présumés entre Donald Trump et la Russie, malgré les démentis de la Maison-Blanche et du Kremlin. D’après M.Trump, le journal défend les intérêts de ses concurrents politiques. Le journal appartient depuis 2013 au milliardaire Jeff Bezos, fondateur et dirigeant du groupe Amazon.
Mercredi dernier, le locataire de la Maison-Blanche a critiqué The Washington Post pour ses publications citant des sources anonymes.
«The Washington Post cite constamment des "sources anonymes" qui n'existent pas. Ils utilisent rarement le nom de quelqu’un parce qu’il n’y a personne pour leur donner le genre de citation négative qu'ils recherchent. Ils sont une honte pour le journalisme mais encore une fois, comme beaucoup d'autres!», a écrit M.Trump sur Twitter.
Les relations entre le Président américain et le journal The New York Times sont loin d’être bonnes. Le média a plusieurs fois été la cible des critiques de M.Trump pour ses articles citant des sources anonymes au sein de l’administration américaine. Le journal a notamment affirmé que le chef de l’appareil de la Maison-Blanche John Kelly considérait son lieu de travail comme «minable», qu’il y avait des divergences au sein de la Maison-Blanche concernant la Corée du Nord et qu’un émissaire des princes arabes et un spécialiste israélien des réseaux sociaux avaient joué un rôle dans la victoire de M.Trump dans la présidentielle de 2016.
Vendredi, les médias ont annoncé que le réseau social Twitter avait bloqué plus de 70 millions de comptes considérés comme faux ou suspects en deux mois pour réduire la diffusion de désinformation. Selon les experts, la campagne lancée par Twitter prend de l’ampleur en dépit du fait que cela pourrait conduire à une diminution du nombre d'utilisateurs.