«Étant une Américaine de première génération, je suis heureuse d'être invitée à jouer le hymne national lors de l'évènement le plus important de l'année [aux États-Unis, ndlr]. […] C'est un grand honneur, je suis très flattée», a déclaré Mme Astanova.
«[Le 4 juillet] est un jour très important pour les 300 millions de personnes qui habitent dans ce pays. […] C'est le seul jour de l'année où nous oublions nos différences et nous nous rappelons de ce qui nous unit. […] Cette tradition est plus importante que n'importe quel président. Comme le veut le protocole, le Président organise un pique-nique pour les familles de militaires à la Maison-Blanche, c'est notamment pourquoi j'ai accepté cette invitation», a ajouté la pianiste.
Quant à sa réaction à l'issue du concert, Mme Astanova la considère comme positive car «c'est un grand honneur de jouer à la Maison-Blanche quel que soit le Président».
«Ce fut un moment historique qui a permis de briser la glace entre les deux pays et nous a montré que nous étions beaucoup plus proches que nous ne le pensions.. […] Je pense que c'est la force de la musique. Et si je peux un peu montrer aux gens que la créativité est présente dans nos deux cultures, alors je serai heureuse», a souligné Mme Astanova.
Car la musique est la «seule langue universelle» nous dit-elle: «J'ai des admirateurs à la fois aux États-Unis et en Russie. J'ai été en Argentine, où habitent des gens d'origines et d'opinions différents. La musique est ce qui nous uni», a conclu la pianiste auprès de Sputnik.