Le robot humanoïde qui veut «détruire l'humanité» rendu perplexe par cette question

Sophia, ce robot qui a effrayé le monde par son annonce de vouloir détruire les humains, s’est fait piéger par une question sur le nom du leader d’un pays d’Asie centrale.
Sputnik

Sophia, ce robot humanoïde a été piégé par une question sur le Président kazakh Noursoultan Nazarbaïev. 

Interrogée pour la première fois à son sujet, Sophia a demandé de reformuler la question plus concrètement. La deuxième tentative l’a rendue dubitative.

«Il est possible que ce soit une célébrité», a suggéré le robot après une pause.

Selon David Chen, fondateur du crypto-fond du capital risque Angel Vest, cette «gêne» aurait été causée par un problème d’accès à Internet. Selon lui, à l’avenir le robot apprendra le russe et le kazakh et ne dira pas non au passeport de ce pays d’Asie centrale. 

Activé en 2015, le robot Sophia est capable de tenir des conversations simples et d'exprimer 60 émotions. Dans une interview en 2016, lorsqu'on lui a demandé si elle n'allait jamais faire du mal aux humains, elle a répondu «Ok, je vais détruire les humains!», un sentiment qu'elle a depuis infirmé à de nombreuses reprises. 

La corruption en Ukraine a mis hors service le robot le plus avancé au monde
En octobre 2017, Sophia est devenue citoyenne saoudienne, devenant ainsi le premier robot au monde à obtenir une citoyenneté. Cette décision a été critiquée, car le pays n'autorise pas les non-musulmans à devenir citoyens, et parce que Sophia critique ouvertement les lois du pays sur le hijab.

Selon les développeurs, le robot utilise l'intelligence artificielle, le traitement des données visuelles et la technologie de reconnaissance faciale pour formuler ses réponses. Depuis ses débuts, elle a été interviewée à plusieurs reprises partout à travers le monde. En octobre 2017, elle a été présentée aux Nations unies.

En janvier dernier, elle est tombée en panne après une question sur la corruption en Ukraine

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