Selon le premier vice-président de l'Iran, Eshaq Jahangiri, du pétrole brut sera vendu sur les marchés boursiers, de sorte que les entreprises privées pourront l'acheter, puis l'exporter dans le cadre d'un système entièrement transparent.
Il a souligné qu'une partie du pétrole — environ 60 000 barils par jour — était ainsi disponible pour le négoce et qu'elle était destinée spécifiquement à l'exportation de produits pétroliers.
«Nous voulons vaincre les tentatives américaines (…) d'entraver l'exportation du pétrole iranien», a-t-il ajouté.
Le 8 mai dernier, Donald Trump a annoncé que les États-Unis se retiraient de l'accord signé en 2015 entre des grandes puissances et l'Iran, qui avait alors accepté d'abandonner son programme nucléaire en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales.
Washington a ainsi rétabli ses sanctions visant l'Iran ainsi que les entreprises ayant des liens avec Téhéran qui doivent se retirer de la République islamique dans un délai de 180 jours.
Le département d'État américain a en outre appelé les pays du monde à cesser leurs importations de pétrole iranien d'ici au 4 novembre sous peine de s'exposer aux sanctions américaines.