Sur le service Google Maps, le nom du pont de Crimée est indiqué en langue russe du côté de la rive orientale du détroit de Kertch (près du village de Taman) et en langue ukrainienne du côté de la péninsule, ce qui témoigne des valses-hésitations de l'entreprise américaine.
Le vice-premier ministre criméen, Dmitri Polonski, a réagi à la présence de l'indication en ukrainien du nom du pont de Crimée sur les cartes de Google. Il a comparé cette situation avec la récidive d'une maladie.
«C'est la même chose que les épidémies, quand il semble que quelqu'un a réussi à vaincre la maladie mais que celle-ci se diffuse de nouveau. C'est la même histoire avec l'entreprise Google, ils ont des flambées épidémiques récurrentes», a confié Dmitri Polonski à Sputnik.
Le vice-premier ministre criméen a exprimé son regret que l'entreprise américaine n'ait pas assez de traducteurs compétents qui soient capables de nommer correctement les réalités géographiques dans des langues différentes.
«En gros, cela ne nous intéresse pas s'ils se soignent ou pas de cette «infection virale», a ajouté Dmitri Polonski.
Le pont de Crimée, qui relie la péninsule au reste du territoire russe par le détroit de Kertch, a été inauguré le 15 mai 2018, en présence du chef de l'État Vladimir Poutine. Il relie la Crimée et le territoire de Krasnodar. La capacité du pont est estimée à 40.000 véhicules par jour et 47 trains dans chacun des deux sens (14 millions de passagers et 13 millions de tonnes de fret par an). La vitesse maximale autorisée sur le pont est de 90 km/h.