La Corée du Nord achève le processus d'expansion de la production de missiles balistiques à combustible solide, avec lesquels il serait possible de frapper des installations militaires américaines, annonce The Wall Street Journal s'appuyant sur les résultats de recherches effectuées sur des images satellitaires.
«L'expansion de l'infrastructure de production de fusées à combustible solide suppose probablement que Kim Jong-un ne prévoit pas d'abandonner son programme nucléaire», explique David Schmerler, chercheur de l'Institut d'études internationales de Middlebury en Californie.
Selon The Wall Street Journal, les chercheurs estiment qu'en plus de l'usine de Khamkhin en Corée du Nord, il existe encore non loin deux installations qui produisent également des missiles. Comme l'indique David Shmerler, les images montrent qu'une route a été construite vers l'un des bâtiments, et que des travaux ont été menés à côté du second, ce qui est compris comme «une condition préalable possible à une future expansion».
Auparavant, la chaîne de télévision américaine NBC a annoncé que les agences de renseignement américaines estimaient que la Corée du Nord avait accru sa production de carburant pour les armes nucléaires dans de nombreux sites secrets au cours de ces derniers mois.
Le premier sommet américano-nord-coréen a réuni, le 12 juin à Singapour, Donald Trump et Kim Jong-un. Les deux hommes ont signé un document par lequel Washington s'engage à donner des garanties de sécurité à la Corée du Nord et Pyongyang réaffirme son attachement à une «dénucléarisation complète de la péninsule coréenne».
En mai dernier, la Corée du Nord a fait exploser Punggye-ri, théâtre de ses six essais nucléaires, en geste de bonne volonté avant le sommet Kim Jong-un — Donald Trump.
En juin, le dirigeant américain avait annoncé que les autorités nord-coréennes avaient fermé quatre «importants polygones d'essais» et mis fin aux tirs de missiles. Selon M.Trump, la «dénucléarisation totale» de la Corée du Nord a effectivement commencé.