«Si l'on met de côté le fait que l'Arabie saoudite n'a aucune capacité pour augmenter sa production de pétrole, cette demande peut être considérée comme un ordre donné au royaume de quitter l'OPEP», a déclaré M.Ardebili cité par l'agence Shana.
Il a ajouté que lors de la 174e réunion du Conseil des ministres de l'OPEP, qui a eu lieu le 22 juin à Vienne, les membres de cette organisation avaient décidé de respecter l'accord l'OPEP+.
En novembre 2016, un mémorandum sur la baisse de la production de pétrole de 1,8 million de barils par jour a été signé par les membres de l'OPEP et d'autres grands pays producteurs afin de maintenir le cours de cette matière première. Cet accord avait alors été conclu pour le premier semestre de 2017, puis, en mars 2017, avait été prolongé jusqu'à la fin du mois de mars 2018. Au mois de novembre 2017, ses signataires l'ont encore une fois prolongé jusqu'à la fin de l'année 2018. Le 23 juin 2018, à Vienne, les participants de l'accord ont décidé d'augmenter la production pétrolière d'un million de barils par jour.