Lavrov se prononce sur l’avenir de la présence militaire russe en Syrie

Moscou ne se pose pas pour objectif de fixer artificiellement une date pour son retrait de Syrie. Il réduit progressivement sa présence dans le pays, en fonction de la situation «sur le terrain», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, ajoutant qu'il n'était pas prévu de retirer les troupes d'ici la fin de l'année.
Sputnik

La Russie ne fixe pas de limitation dans le temps artificielle pour sa présence militaire en Syrie, mais la réduit progressivement, a indiqué le chef de la diplomatie russe dans une interview à la chaîne de télévision britannique Channel 4.

À la question de savoir s'il fallait s'attendre à ce que la Russie retire ses troupes de Syrie d'ici la fin de l'année, Sergueï Lavrov a répondu par la négative.

«Je ne pense pas que ce soit un sujet dont nous pourrions débattre en toute compréhension. Nous n'aimons pas les dates butoirs artificielles, mais nous procédons progressivement à la réduction de notre présence militaire en Syrie. La dernière en date a été opérée il y a quelques jours et le Président [Poutine, ndlr] en a parlé: plus d'un millier de militaires sont rentrés en Russie, ainsi que certains avions et autres matériels», a souligné Sergueï Lavrov.

Moscou dément avoir quitté l’accord sur la zone de désescalade sud en Syrie
Selon lui, la réduction du contingent russe dépend de la situation «sur le terrain».

«En commun avec nos collègues, l'armée syrienne, et avec l'opposition que j'aurais qualifiée de patriotique, nous avons empêché Daech* de réaliser son projet de mise en place d'un califat. Toutefois, certains groupes de Daech* y restent, le Front al-Nosra* y reste et ils entravent une matérialisation intégrale de l'entente sur la zone de désescalade Sud», a encore fait remarquer Sergueï Lavrov.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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