Le magazine américain Newsweek rapporte le premier discours d'Igor Ashurbeyli, lors duquel il a inauguré le lundi 25 juin lors d'une cérémonie au palais de la Hofburg à Vienne, en Autriche, le premier État spatial, baptisé Asgardia.
«Nous avons conçu toutes les branches d'une nation. Je peux déclarer qu'Asgardia est né», a déclaré M. Ashurbeyli.
Asgadia a tout le nécessaire pour assurer le fonctionnement de l'État: constitution, drapeau, hymne, représentants élus, crypto-monnaie SOLAR, précise le magazine.
En ce qui concerne la communication avec la Terre, M. Ashurbeyli affirme que le projet vise à rendre cet État autonome.
«Asgardia construira une infrastructure indépendante des systèmes terrestres. Les Asgardians auront des appareils portables avec des passeports intégrés, des cartes de crédit et des smartphones», a-t-il annoncé.
Parmi les projets à long terme, M. Ashurbeyli évoque le développement d'un internet global, ainsi qu'un accès aux technologies asgardiennes et la création d'une Flotte visant à protéger la Terre des astéroïdes.
Asgardia n'est donc pas seulement un pays, car c'est surtout une nouvelle étape dans l'évolution de la civilisation.
«L'espace est infini et l'exploration spatiale donnera à l'homo sapiens la chance de devenir immortel en tant qu'espèce», a-t-il conclu.
Un groupe de chercheurs et d'hommes d'affaires de différents pays, dirigé par le milliardaire russe Igor Ashurbeyli, a annoncé en 2016 la création d'Asgardia, le premier État spatial. Le projet vise la création d'un État démocratique qui portera une attention toute particulière à la liberté individuelle et au développement des technologies spatiales.
Selon les fondateurs du projet, l'État spatial ne dépendra pas des puissances terrestres, les citoyens d'Asgardia devant toutefois respecter la Charte de l'Onu.