«Nos boutiques c’est de l’amour, des émotions et des relations! Tout comme la Coupe du Monde de football», relate à Sputnik Dmitri Chtchepine, directeur du développement d’un réseau de sexshops à Ekaterinbourg. C’est ainsi qu’il explique la fréquentation de ses magasins par les supporteurs étrangers, ajoutant qu’il se réjouit à l’idée de contribuer à la formation de l’image d’une Russie ouverte.
Les clients varient, indique-t-il. Les uns viennent juste voir le choix et se marrer, d’autres achètent et certains en quantité, faute de l’existence de produits similaires dans leur pays. D’ailleurs, depuis deux semaines que dure la Coupe du Monde, Dmitri s’est déjà fait une idée sur les préférences de chacun.
«Les Péruviens boivent notre café aphrodisiaque pour remplacer les feuilles de coca auxquels ils sont habitués. Les Japonais visitent en groupes notre musée, s’immergeant dans la culture érotique de la Russie. Les Égyptiens et les Saoudiens passent des heures à examiner les produits proposés. Chacun cherche quelque chose à lui et nous avons une approche individuelle de chaque client», explicite-t-il.
En général, ce sont les produits aphrodisiaques qui sont en vogue, notamment ceux qu’on peut prendre discrètement, en les mettant par exemple dans une boisson, explique Dmitri. Une tendance, la forte demande sur les sextoys.
«Les Péruviens et les Japonais se procurent activement des masturbateurs, on peut donc déduire que la moralité de nos beautés est au plus haut niveau!», constate-t-il.
Interrogé sur l’intérêt de la gent féminine pour les étrangers, il explique que si l’homme russe est habituel et prévisible pour ses compatriotes, les supporteurs étrangers paraissent énigmatiques. «Elles ne comprennent pas ce qu’il dit, encore plus ce qu’il pense. L’image "idéale" se forme facilement. Alors, les filles, pour l’amour, la famille et la vie choisissez avec votre cœur».