Lors d'une conférence de presse dans le cadre du Club de discussion Valdaï, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a constaté que le besoin de régler le problème de la réforme de l'Onu, avant tout de son Conseil de sécurité, se faisait sentir depuis plusieurs années. «Est-ce qu'une telle réforme est réalisable dans une perspective à court terme?», a demandé Sputnik.
«Voici une question à un million de dollars. Si seulement je pouvais y répondre… J'aurais gagné ce million! Je suis certain que la réforme du Conseil de sécurité [de l'Onu, ndlr], c'est très important. J'en ai déjà parlé et je suis entièrement d'accord qu'aucune réforme de l'Onu n'est possible sans une réforme du Conseil de sécurité», a-t-il souligné.
Toutefois, a poursuivi Antonio Guterres, «la question relève des pays membres», c'est à eux de décider s'il faut avancer dans ce sens.
Toujours selon Antonio Guterres, la question la plus difficile est l'entrée de nouveaux pays au sein du Conseil de sécurité en qualité de membres permanents.
«Et là, je suis contraint de reconnaître que nous sommes encore loin de la situation où une solution pourrait être trouvée», a-t-il ajouté pour conclure.
Auparavant, Vladimir Poutine avait également reconnu la nécessité d'une réforme des Nations unies. Il a fait remarquer que les changements devaient être soutenus par la majorité des membres de l'organisation internationale.