Après une rencontre avec la reine d'Espagne, la Première dame américaine a annoncé sa détermination à «avoir un impact positif» sur les enfants, dit sa page Twitter officielle:
«Une super visite du roi et de la reine d'Espagne à la Maison Blanche aujourd'hui. La reine Letizia et moi avons savouré un thé et avons apprécié passer du temps ensemble en nous concentrant sur la façon dont nous pouvons avoir un impact positif sur les enfants», a tweeté la First Lady américaine.
Toutefois, ces bonnes intentions surviennent au mauvais moment. Dans le cadre de la mise en place de la politique de «tolérance zéro», l'administration américaine a révélé, la semaine dernière, que sa nouvelle politique d'arrestation systématique des immigrés illégaux à la frontière avec le Mexique avait conduit, depuis mi-avril, à la séparation de 2.342 enfants de leurs parents. Cette pratique a provoqué un tollé aux États-Unis.
Alors que la Première dame n'est évidemment pas en mesure de changer la politique d'immigration, les internautes ont focalisé leur rage contre elle sur Twitter:
«Lui avez-vous montré les photos des enfants dans des cages? Vous devez vous opposer à votre mari. Ses politiques sont atroces et embarrassantes pour les États-Unis», a tweeté @RyanEGraney.
Depuis que la politique de «tolérance zéro» est entrée en vigueur, de nombreuses références ont été faites à l'Allemagne nazie, assimilant la détention des migrants clandestins aux camps de concentration.
Un impact sur les enfants? Quel est l'impact de mettre un jeune enfant dans un camp de concentration?
Ouvrir les cages est un pas effectif à 100%.
Que diriez-vous d'arrêter d'enlever les enfants à leurs parents et de les placer dans des camps et des prisons.
Hé Melania, soit vous nous aidez à libérer les enfants des camps de concentration de votre mari, soit vous le convainquez de démissionner.
Il s'agit d'enfants blancs, oui?
Auparavant, Stephanie Grisham la porte-parole de la Première dame, a déclaré à CNN que Melania Trump détestait voir les enfants séparés de leurs familles et espérait que les parties concernées pourraient enfin se réunir pour mener à bien la réforme de l'immigration».