De nombreuses grandes sociétés de l'Hexagone étant depuis longtemps installées en Russie, plusieurs jeunes entrepreneurs français cherchent également à conquérir la clientèle russe.
Des représentants de startups prometteuses made in France, Partnering Robotics (acteur de la high-tech à vocation environnementale), Keyneosoft (expert de la digitalisation des points de vente) et Alcmeon (solution de social messaging à destination des grands retailers), ont évoqué au micro de Sputnik les raisons les ayant poussées à partir à la conquête du marché russe.
«Ce marché dispose d'avantages extraordinaires, dont une main d'œuvre éduquée avec un bon niveau d'enseignement général, des possibilités d'investissements, une taille de marché significative, et surtout un désir de se repositionner sur les nouvelles technologies cognitives et d'avenir», estime le fondateur de Partnering Robotics, Ramesh Caussy.
Il poursuit que «les consommateurs russes sont encore plus avancés que leurs homologues de l'Ouest dans l'usage quotidien des "messageries enrichies" comme VK», ce qui a notamment poussé sa startup à s'intéresser à la Russie.
«Le marché russe est très dynamique en termes de retail et beaucoup de nos clients français y sont présents (Auchan, Leroy Merlin, Decathlon,…)», a à son tour souligné Marie-Ange Razanamalala, directrice clientèle de Keyneosoft.
Outre les opportunités commerciales, les startups françaises choisissent la Russie pour sa proximité avec la culture française, étant un facteur facilitant la coopération entre les pays.
«Et puis, disons-le, il y a aussi une raison culturelle: nous aimons la culture russe et nous nous sentons proche des Russes que nous rencontrons!», selon M. Doxuan.
Mme Razanamalala partage également son avis en mettant l'accent sur «une certaine francophilie en Russie».
Dans le même temps, les trois sociétés interrogées ont déclaré ne pas sentir l'influence des sanctions antirusses sur le développement de leur business dans le plus grand pays du monde.
Qui plus est, les startups sont optimistes sur leur coopération avec des partenaires russes, eux aussi étant intéressés par une collaboration avec des spécialistes français.
«Je pense que nous sommes au début de grands changements dans les domaines économiques et technologiques», a conclu M.Caussy.