«Chers compatriotes, nous avons une décision historique. […] Le nom la République de Macédoine du Nord a été traduit dans toutes les langues pour une utilisation universelle», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse spéciale.
Le Premier ministre macédonien a souligné que l'identité «Macédoniens» et la langue «macédonien» seraient conservées.
Mardi, M.Zaev s'est entretenu avec son homologue grec Aléxis Tsipras. Selon une source de Sputnik dans le gouvernement grec, les deux parties sont parvenues à un accord sur le nom constitutionnel de la Macédoine, qui ouvre des perspectives d'adhésion de Skopje à l'UE et à l'Otan. M.Tsipras a à son tour salué ce résultat.
Le chef du principal parti d'opposition VMRO-DPMNE (Organisation révolutionnaire macédonienne intérieure — Parti démocratique pour l'Unité nationale macédonienne), Hristijan Mickoski, a été informé de l'accord entre Zoran Zaev et Aléxis Tsipras. L'Union démocratique pour l'intégration (DUI), parti des Albanais de Macédoine, a déjà exprimé son soutien au Premier ministre.
Le litige entre la Grèce et l'ex-république yougoslave de Macédoine sur le nouveau nom à donner à cette dernière dure depuis la désintégration de la Yougoslavie en 1991. La Grèce s'oppose à l'attribution du nom de Macédoine à son voisin. Elle rappelle que la plus grande partie de la région historique de Macédoine se trouve en Grèce. En l'absence de tout accord sur cette question, Athènes bloque l'adhésion de Skopje à l'Union européenne et à l'Otan.