Les nouveaux systèmes de missiles sol-air russes S-500 n'ont pas d'analogues au monde, écrit la revue américaine The National Interest.
Selon des sources militaires américaines, Moscou a récemment testé ce système en frappant des cibles se trouvant à une distance considérée auparavant comme impossible.
Ainsi, les médias américains ont annoncé qu'un S-500 avait détruit une cible à une distance de 299 milles (près de 481 km, ndrl). Selon les experts, cette distance est supérieure de 50 milles (80,4 km, ndlr) à celle possible pour tout autre système.
Selon le National Interest, le système russe se sert de plusieurs types de missiles en fonction de la distance et du type de cible à détruire. Ainsi, pour parer des attaques de missiles balistiques, le S-500 recourt à des missiles se déplaçant à une vitesse de 7 km par seconde. La revue suppose que le système russe est capable d'abattre des cibles se trouvant à 200 km d'altitude et qu'il peut également viser les avions furtifs.
Les sources d'informations ouvertes au public indiquent que le rayon d'action du S-500 est de 600 km. Ce système est capable de découvrir et de détruire simultanément jusqu‘à dix cibles balistiques se déplaçant à des vitesses supersoniques.
En mai, le Président Poutine a exigé de préparer le S-500 à une fabrication en série.