Que pense Vladimir Poutine de l’opposant Alexeï Navalny?

«Pourquoi avons-nous besoin de tels clowns?»: Vladimir Poutine a parlé de l’opposition dans son pays à la chaîne de télévision autrichienne ORF, citant l’exemple d’Alexeï Navalny. Le Président a notamment souligné ne pas vouloir voir débarquer sur la scène politique russe un énième Mikhaïl Saakachvili, l’ancien Président géorgien.
Sputnik

Vladimir Poutine a raconté dans une interview accordée à la chaîne de télévision autrichienne ORF, dont le texte a été publié sur le site officiel du Kremlin, ce qu'il pense au sujet de l'opposition russe et notamment d'Alexeï Navalny, se positionnant en tant qu'opposant au pouvoir actuel dans le pays et présenté comme l'opposant le plus sérieux par la presse occidentale.

«Nous ne voulons pas que l'on nous glisse un autre, deuxième, troisième ou cinquième Saakachvili, l'ancien Président géorgien», a plaisanté M. Poutine.

Il a notamment souligné que la «Russie avait besoin de gens avec un programme positif et qui savent et non pas seulement nomment les problèmes que nous avons», ajoutant que chaque pays en avait.

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«Mais s'il n'y a pas un seul départ positif ou de propositions sur comment résoudre tel ou tel problème, comment résoudre telle ou telle question, alors les gens n'y réagissent pas beaucoup», a expliqué le chef du Kremlin.

Quant aux électeurs, ils sont déjà «assez matures et ils ne remarquent pas que les slogans attractifs, mais aussi les propositions pour résoudre les problèmes. Et si rien n'est proposé, alors ces personnes ne représentent pas d'intérêt», a dit le Président.

Selon lui, pour que les autorités engagent un dialogue avec un politicien ou une force d'opposition, ils devraient avoir un poids social.

«Si une personne reçoit un certain soutien auprès de l'électorat, alors elle devient une figure avec laquelle le pouvoir de l'Etat doit communiquer, négocier ou dialoguer», a déclaré Vladimir Poutine.

«Mais si le niveau de confiance d'une quelconque force politique se mesure au niveau de 1, 2, 3% ou par des centièmes de pourcentages, de quoi parlons-nous alors? Donc, voici un Saakachvili pour vous. Pourquoi avons-nous besoin de tels clowns?», a-t-il conclu.

 

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