Facebook accusé de soutien au nazisme en Grèce

Facebook a censuré l’article d’un journaliste grec sur les barbaries des nazis dans un village grec, ce qui peut coûter cher au géant des réseaux sociaux. Non seulement le ministre grec de la Justice a accusé la société de soutien au nazisme, mais l’incident a également choqué la Commission européenne…
Sputnik

Le ministre grec de la Justice, Stavros Kontonis, a accusé Facebook de soutenir le nazisme après la suppression d'un article du journaliste grec Nikos Boyopulos.

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Le 2 juin, Facebook a supprimé un article sur un massacre dans le village de Kandanos, en Crète, pendant l'occupation allemande et a bloqué la page du journaliste. Le journaliste a rappelé qu'en juin 1941, 180 habitants du village avaient été abattus du fait de leur résistance aux envahisseurs et leurs maisons avaient été brûlées. Kandanos a été déclaré zone morte et il a été interdit de le restaurer.

Le journaliste a alors écrit qu'en Grèce, l'idée du socialisme national était actuellement relancée par le parti d'extrême droite Aube dorée.

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Lors d'une réunion du Conseil des ministres de l'Union européenne pour la justice et les affaires intérieures au Luxembourg, le ministre grec de la Justice Stavros Kontonis a déclaré que la censure de l'article était un moyen inacceptable de faire taire la mémoire historique sur les barbaries des nazis à Kandanos et de cacher l'idéologie néo-nazie du parti Aube dorée.

Selon le commissaire européen Julian King, il s'agit d'un incident très grave sur lequel la Commission enquêtera immédiatement. Les ministres de la justice d'autres États membres de l'UE ont commenté cette situation avec les même mots, a souligné le ministère grec.

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