Un code pénal de la république socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR), de 1926, en arabe a été donné au musée du ministère bachkir de l'Intérieur par une famille qui le prenait pendant des décennies pour le livre sacré des musulmans, le Coran.
«Ma mère me disait que c'était un livre sacré, qu'il devait être enveloppé dans du tissu et mis sous un oreiller pour que les enfants soient calmes et pas capricieux. C'est seulement après tant d'années que nous avons découvert que c'était le code pénal de la RSFSR de 1926», a raconté Rafia Zinatullina.
La Bachkire a fait savoir aux journalistes que le livre se transmettait de génération en génération dans la famille et se gardait comme un objet sacré.
Ironie de l'histoire, le fils de Rafia, qui a dormi toute son enfance sur le code pénal sans connaître le véritable contenu du livre, est devenu…policier.