Sur son compte Twitter, le président du SDS a constaté «un premier pas pour une Slovénie forte et responsable en Europe». Chef du gouvernement slovène de 2004 à 2008 puis de février 2012 à mars 2013, Janez Jansa avait dû se retirer de la vie politique en 2014 en raison d'une condamnation pour corruption avant d'obtenir l'annulation du jugement et de bâtir son retour sur un discours anti-migrants similaire à celui du dirigeant hongrois Viktor Orban.
Considéré comme le seul capable de lui apporter les sièges manquants, l'indépendant Marjan Sarec (12,6%, deuxième place), vient de souligner qu'il n'envisageait pas d'alliance avec M.Jansa, qu'il accuse de «répandre la peur».
En 2015 et 2016, près de 500.000 migrants ont transité par la Slovénie avant de poursuivre leur route vers l'ouest de l'Europe, ce qui a poussé les autorités à construire une clôture de 200 kilomètres à la frontière croate. Environ un millier de réfugiés et de demandeurs d'asile résident dans le pays actuellement, selon les données officielles.