Les USA déploieraient une nouvelle base à la frontière entre l'Irak et la Syrie

Pour renforcer le contrôle à la frontière entre l'Irak et la Syrie, les États-Unis sont en train de créer une nouvelle base militaire dans la région montagneuse de Sanjar, selon un portail irakien.
Sputnik

Les États-Unis installent une nouvelle base militaire dans la région iraquienne de Sinjar, proche de la frontière avec la Syrie, annonce le portail South al-Irak en se référant à des sources locales.

Selon ce dernier, les militaires américains déployés dans cette région auront pour mission de contrôler la frontière entre l'Irak et la Syrie.

Damas hausse le ton pour exiger le démantèlement d’une base US en Syrie

Vendredi, 15 véhicules blindés ont acheminé des militaires américains dans cette région montagneuse du nord-ouest de l'Irak, affirme le portail.

Toutefois, le comandement de l'armée irakienne a démenti cette information.

Selon les médias irakiens, 5.500 militaires américains sont actuellement déployés en Irak, dont au nord et à l'ouest, à la frontière avec la Syrie. En mars, les députés irakiens ont demandé au gouvernement de fixer les délais du retrait du contingent étranger. Jusqu'à présent, le cabinet des ministres garde le silence à ce sujet.

Sinjar a été pris en août 2014 par les djihadistes de Daech* et ce n'est qu'à la fin 2015 que la région a été libérée.

Samedi, le chef de la diplomatie syrienne Walid Moualem a réclamé le retrait des forces américaines de la base Al-Tanf située dans le sud du pays.

De son côté, le Président syrien Bachar el-Assad a estimé dans une interview à RT diffusée jeudi qu'après la reprise de la majeure partie du pays des mains des terroristes, Washington avait de moins en moins de motifs pour maintenir sa présence dans le pays.
«Les Américains doivent partir, cela arrivera tôt ou tard. Ils ont envahi l'Irak sans le moindre fondement juridique et regardez quels en ont été les effets. Ils doivent en tirer les conclusions. L'Irak ne fait pas exception, la Syrie non plus. Les peuples de notre région ne toléreront plus d'intervention étrangère», a-t-il affirmé.

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