Tragédie du MH17: «un maillon de la chaîne de la campagne antirusse», selon Moscou

La tragédie du Boeing malaisien s’inscrit dans le cadre de la campagne antirusse, estime le porte-parole adjoint de la diplomatie russe. La Malaisie a déclaré mercredi que les preuves recueillies par l'équipe internationale d’enquêteurs ne confirmaient pas l’implication de la Russie dans ce crash.
Sputnik

Moscou espère que tôt ou tard la lumière sera faite sur la tragédie du Boeing malaisien et il sera évident alors qu'il ne s'agit que d'un maillon de la chaîne de la campagne antirusse, a déclaré vendredi Artem Kozhine, porte-parole adjoint du ministère russe des Affaires étrangères.

«Nous sommes sûrs que l'illumination aura lieu et que tôt ou tard il sera évident que la tragédie du MH17, ainsi que les affaires Babtchenko et Skripal sont des maillons de la même chaîne de la campagne antirusse», a-t-il dit aux journalistes lors d'un briefing.

MH17: la Malaisie ne trouve pas de «preuves convaincantes» de l’implication de la Russie
Le ministre malaisien des Transports, Anthony Loke, a déclaré mercredi dans une interview accordée à la Channel NewsAsia que les preuves recueillies par l'équipe internationale d'enquêteurs ne confirment pas l'implication de la Russie dans le crash du vol MH17 en 2014.

Un Boeing 777 de la Malaysia Airlines effectuant un vol d'Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet 2014 dans la région de Donetsk où l'armée ukrainienne menait une opération contre les forces d'autodéfense de la République populaire autoproclamée de Donetsk. Les 298 personnes se trouvant à bord de l'appareil ont péri dans le crash.

D'après les membres du groupe d'enquête (JIT), l'avion a été abattu par un missile sol-air Bouk tiré depuis le territoire qui était à l'époque contrôlé par les insurgés. Le JIT étudie les données fournies principalement par l'Ukraine et le groupe international d'experts et de journalistes en ligne Bellingcat qui collecte et analyse des informations sur les réseaux sociaux. Bellingcat affirme qu'un système de missiles Bouk aurait été introduit dans le Donbass par des militaires russes et en aurait été évacué après le crash.

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