«Ce que vit le Venezuela [depuis la proclamation des résultats des dernières élections présidentielles, ndlr] nous concerne tous, nous les pays qui dénoncent l'interventionnisme et le putschisme américain et ses vassaux, contre les États souverains qui rejettent l'hégémonie et la mainmise US et son impérialisme». C'est le point de vue dont Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs algérien (PT), membre de l'Assemblée populaire nationale algérienne (APN) (parlement algérien) a fait part lors d'une conférence organisée le 30 mai 2018 au siège de son parti, à Alger, pour soutenir le Venezuela, selon le journal L'Expression.
Poursuivant dans le même sens, la secrétaire générale du PT a dénoncé l'attitude des pays qui ont refusé de reconnaître les résultats de ce scrutin. Selon elle, cette prise de position ne respecte pas «le choix souverain du peuple vénézuélien et son droit à disposer librement de lui-même». Elle a rappelé la position des États-unis, de l'Union européenne et des pays d'Amérique latine qui, à l'instar de la Colombie, du Chili et du Pérou, ont refusé de reconnaître les résultats de l'élection vénézuélienne.
Pour Mme Hanoune, la tentative des États-Unis et de leurs alliés d'imposer au Venezuela des politiques n'allant dans le sens de ses intérêts est un «putsch en bonne et due forme contre ces États qui défendent jalousement leur souveraineté et leur indépendance politique et économique».
Le taux de participation a été de 46,1%, a précisé le Conseil national électoral. En 2013, lors de la précédente élection présidentielle, le taux de participation avait été de 80%.
Toutefois, les opposants de M. Maduro ont dénoncé des pressions sur les électeurs et exigé un nouveau vote. Le chef de l'opposition, Henry Falcon, a refusé de reconnaître les résultats des élections.