«Nous ne nous contenterons pas du retrait iranien uniquement des régions sud» de la Syrie

Tel Aviv s'oppose résolument à la présence de l'Iran sur l'ensemble du territoire syrien et défendra toujours sa sécurité nationale, indépendamment de l'existence ou de l'absence d'accords, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.
Sputnik

Israël n'acceptera pas la présence de l'Iran sur tout le territoire syrien et ne se satisfera pas du retrait de ses forces des régions frontalières, a indiqué le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahou.

«Je voudrais souligner que nous nous élevons contre une présence militaire iranienne dans l'ensemble de la Syrie et que nous ne nous contenterons pas du retrait iranien uniquement des régions sud du pays», a souligné Benjamin Netanyahou.

Il a ajouté qu'Israël défendait toujours sa sécurité nationale, indépendamment de l'existence ou de l'absence d'accords.

«Les missiles à longue portée que l'Iran déploie en Syrie seront une menace pour nous, même en dehors de la zone de plusieurs kilomètres au-delà de la frontière. Par conséquent, l'Iran doit quitter la Syrie», a-t-il fait remarquer.

Netanyahu s’exprime sur la présence militaire iranienne en Syrie
Les déclarations de Benjamin Netanyahou sur le sujet ont été rendues publiques alors que la télévision locale a diffusé des informations selon lesquelles l'Etat hébreu se serait entendu avec la Russie sur le déploiement de troupes gouvernementales syriennes sur la ligne de démarcation en échange de la promesse de contribuer au retrait de formations paramilitaires iraniennes du secteur.

Le secteur près de la ligne de démarcation syro-israélienne fait partie de la zone de désescalade mise en place en 2017 à la suite d'une entente entre la Russie, la Jordanie et les États-Unis.

Netanyahu s’exprime ouvertement sur le rôle de l’aviation israélienne contre l’Iran
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré lundi que seules les troupes gouvernementales syriennes devaient être présentes à la frontière méridionale du pays et que toutes les forces non-syriennes devaient en être évacuées.

Mikhaïl Bogdanov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, avait précédemment noté qu'il n'était pas au courant de quelque entente russo-israélienne que ce soit au sujet de la frontière syrienne, comme l'avait affirmé la télévision locale.

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