«Compte tenu de la répression actuellement exercée à l'encontre de la population civile, l'UE a décidé de maintenir ses mesures restrictives contre le régime syrien et ceux qui le soutiennent», lit-on dans un communiqué publié sur le site officiel du Conseil.
L'institution indique également avoir mis à jour les informations relatives à certaines personnes et entités figurant sur sa «liste noire» syrienne, qui comprend désormais 259 personnes et 67 entités visées par une interdiction de pénétrer sur le territoire de l'UE et par un gel d'avoirs.
Plus tôt au mois de mai, Idriss Jazairy, un expert nommé par le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, a constaté que les sanctions internationales à l'encontre de la Syrie «exacerbaient la crise humanitaire» dans le pays, ravagé depuis 2011 par un conflit meurtrier.
«Une conséquence involontaire des sanctions unilatérales contre la République arabe syrienne c'est que le peuple syrien est privé de ses besoins humanitaires urgents», a indiqué M.Jazairy dans un communiqué.