Le Président italien charge l'ex-FMI Carlo Contarelli de former un gouvernement

Suite à son échec précédent, le Président italien, Sergio Mattarella, a demandé à l’ancien haut responsable du Fonds monétaire international (FMI) de devenir le Premier ministre du pays par intérim et de former un gouvernement de transition.
Sputnik

Le Président italien a nommé lundi Carlo Cottarelli, un ancien responsable du Fonds monétaire international(FMI), au poste de Premier ministre par intérim, chargé d'essayer de former un nouveau gouvernement de transition.

«Le Président Mattarella a reçu le docteur Cottarelli, auquel il a demandé de former un gouvernement», a annoncé aux journalistes le secrétaire général de la présidence, Ugo Zampetti.

Carlo Cottarelli a assuré lundi que des élections anticipées en Italie auraient lieu au plus tard «début 2019».

«Je me présenterai au Parlement avec un programme qui, si j'obtiens la confiance, inclura le vote du budget 2019. Ensuite, le Parlement sera dissous, avec des élections début 2019», a-t-il expliqué en précisant que sans la confiance du Parlement les élections se tiendront «après le mois d'août».

M. Cottarelli a en outre assuré que «le gouvernement resterait alors neutre» et s’est engagé «à ne pas être candidat aux prochaines élections» promettant que la situation des comptes publics était en ce moment «sous contrôle».

Auparavant, Sergio Mattarella a proposé le fauteuil de Premier ministre à Giuseppe Conte, qui y a cependant renoncé suite à des entretiens avec le Président.

En protégeant l’euro, le Président italien court le risque d’être destitué
Selon des médias, le nouveau gouvernement italien n'a pas été créé en raison de divergences sur la candidature du ministre de l'Économie. Le parti Ligue souhaitait la nomination de l'économiste Paolo Savona, 81 ans, qui doute de la pertinence du maintien de l'Italie dans la zone euro.

Le chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5E), Luigi Di Maio, a ensuite proposé de discuter au parlement italien de la destitution du Président du pays en vertu de l'article 90 de la Constitution italienne, stipulant que «le Président de la république n'est pas responsable de ses actes au poste de chef de l'État, sauf en cas de haute trahison et de violation de la constitution».

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