Le réseau social Facebook est la société qu’aimerait diriger Hillary Clinton. La candidate démocrate à la présidentielle américaine de 2016 l’a déclaré vendredi à l’université Harvard, déclenchant une tempête de réactions sur internet.
Quand la procureure générale du Massachussetts Maura Healey a demandé à Mme Clinton quelle société elle aimerait diriger, l’ancienne Première dame a répondu: «Facebook», expliquant ensuite son choix par le fait que Facebook était la plus grande plateforme d’actualités au monde.
«Nous pouvons écouter des auteurs expérimentés vraiment brillants comme David Ignatius [chroniqueur du Washington Post, ndlr] et essayer de suivre les actualités, mais la plupart des habitants de notre pays apprennent les nouvelles, vraies ou non, de Facebook», a expliqué Clinton.
Beaucoup d’internautes ont pris sa déclaration au sérieux…
«Si Hillary fait partie de Facebook dans n’importe quelle fonction, je me débarrasserai de Facebook une fois pour toutes»
«Si Facebook l’embauche comme PDG, ils perdront tant d’abonnés que cela les mettra en faillite. Si elle est embauchée, je n’utiliserai plus jamais Facebook»
«Je supprimerai Facebook, si elle en devient PDG.
- Vous et 60 millions d’autres utilisateurs, je pense»
… d’autres utilisateurs ont soutenu Mme Clinton, appelant Mark Zuckerberg à «s’écarter».
«Merci, Hillary Clinton, pour une autre vision de ce qui est possible. Zuckerberg, il est temps de t’écarter! Nous avons besoin d’un adulte à la tête de votre média»
«Hillary continue à me donner des raisons de l’aimer encore plus (si c'est possible)»
Certains internautes ont opté pour le sarcasme, utilisant un arsenal des meilleurs GIFs qu'ils avaient en stock:
«Tenir Facebook? Elle ne tient même pas debout!»
«Elle ne peut même pas gérer ses propres courriels, sans parler de Facebook»
«Elle adorerait le service de messagerie chiffré»
«Hillary Clinton n’a même pas pu mener une bonne campagne électorale (deux fois) et voilà maintenant qu’elle souhaite être PDG de Facebook»
Facebook fait face à une vague de critiques depuis la présidentielle de 2016 aux États-Unis, pour le rôle qu’il aurait joué dans la diffusion de fausses nouvelles qui auraient influé sur les résultats du vote.