La Défense russe démontre les lacunes de l’enquête du crash du MH17

Les témoignages des habitants locaux sont négligés par l’équipe internationale qui enquête sur le crash du MH17, a déclaré le ministère russe de la Défense. Les informations fournies par les témoins contredisent les résultats de l’enquête rendue publique jeudi.
Sputnik

Les spécialistes hollandais qui enquêtent sur le crash du Boeing 777 de la Malaysia Airlines en juillet 2014 ne prennent pas en compte les déclarations des témoins selon lesquelles un missile a été lancé depuis le territoire contrôlé par l'armée ukrainienne, indique le ministère russe de la Défense.

«Nous voulons souligner que les enquêteurs hollandais négligent et renient les déclarations des témoins des villages situés près de la zone de la catastrophe, selon lesquelles un missile a été tiré depuis le territoire contrôlé par les forces ukrainiennes», a déclaré la Défense russe.

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Selon lui, il ne s'agit pas d'«images impersonnelles publiées sur les réseaux sociaux», mais de témoignages enregistrés.

Auparavant, le ministère avait souligné qu'aucun système sol-air russe n'avait «jamais franchi la frontière russo-ukrainienne».

Le 24 mai, les enquêteurs internationaux ont affirmé avoir définitivement établi que le missile sol-air Bouk à cause duquel le Boeing de la Malaysia Airlines a été abattu dans l'est de l'Ukraine le 17 juillet 2014 provenait de la 53e brigade antiaérienne de l'armée russe basée dans la ville de Koursk. Leur conclusion est basée sur l'analyse de vidéos et de photos mises en ligne sur les réseaux sociaux.

Le Boeing 777 de la Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé dans le Donbass (est de l'Ukraine) le 17 juillet 2014, faisant 298 morts, en majorité des Néerlandais.

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