Boris Johnson confie à des humoristes russes ce qu'il voudrait dire à Poutine

Persuadé d'avoir parlé au nouveau Premier ministre arménien Nikol Pachinian, le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson a expliqué aux célèbres imitateurs russes Lexus et Vovan ce qu'il pensait de l'empoisonnement des Skripal et de la nouvelle guerre froide avec la Russie.
Sputnik

L'imitateur russe Alexeï Stolyarov, alias Lexus, a raconté à Sputnik comment son confrère Vladimir Kuznetsov (Vovan) et lui avaient réussi à parler au ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson.

«Nous avons essayé de l'appeler [Boris Johnson, ndlr.] en nous présentant comme des autorités ukrainiennes, mais il ne voulait pas nous parler. Mais le Premier ministre arménien n'est pas assez connu, c'est pourquoi nous avons décidé de l'appeler au nom de Pashinian. Nous avons lu un article où le ministre d'Etat pour l'Europe et les Amériques, Sir Alan Duncan, félicitait Pashinian. Alors nous avons d'abord eu une conversation avec lui [Sir Alan Duncan, ndlr.] puis il a organisé la conversation avec Boris Johnson», a déclaré l'humoriste.

Lors de leur entretien téléphonique, le faux Pashinian a interrogé M. Johnson sur la façon dont il devrait se comporter avec Vladimir Poutine.

«Je pense qu'il est très important, Monsieur le Premier ministre, que nous n'ayons pas de nouvelle guerre froide, je ne le souhaite pas. Personne au Royaume-Uni ne veut de guerre froide. Si j'ai un message à Poutine, c'est que nous ne voulons pas de guerre froide. Mais nous voulons voir une amélioration dans la façon dont la Russie se comporte», a souligné M. Johnson.

Des humoristes russes font parler le directeur de l'OIAC sur l'affaire Skripal

A la question de savoir s'il était sûr que c'était M. Poutine qui avait tenté de tuer l'ex-espion Skripal, Boris Johnson a déclaré:

«Nous sommes presque sûrs. Nous sommes presque sûrs à 100%. Nous serons en mesure de faire davantage pour prouver cela».

Le chef de la diplomatie britannique a également ajouté que la «seule chose» que les Russes comprennent était la détermination et la fermeté.

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