Selon le média, ce mémorandum, signé le 14 décembre 2016, prévoyait un partenariat selon lequel les deux entreprises pourraient coopérer au cas par cas pour fournir des services de renseignement et de médias sociaux.
En outre, comme l'a indiqué à The Wall Street Journal une personne se disant au courant des activités de Psy-Group, cette coopération «visait en partie à obtenir des contrats gouvernementaux, ce que Cambridge et son entreprise mère SLC Groupe tentaient de faire d'une manière agressive lorsque leurs alliés dans l'administration de Trump sont arrivés au pouvoir».
Le média précise que les porte-parole de SCL et de Cambridge Analytica n'ont pas répondu à sa demande de commenter la situation.
Plus tôt, certains médias ont indiqué que le procureur américain Robert Mueller et son équipe avaient ouvert une enquête contre la société Psy-Group sur des mouvements vers son compte bancaire à Chypre.
En ce qui concerne Cambridge Analytica, The New York Times avait révélé que l'entreprise avait utilisé illégalement les données de 50 millions d'utilisateurs de Facebook pour évaluer les préférences politiques des électeurs et mieux cibler la campagne de l'élection présidentielle de l'actuel Président des États-Unis. Le 16 mai, la société s'est officiellement mise en faillite en déposant son bilan devant un tribunal de New York.