Lundi 21 mai, l'intensification des opérations militaires s'est poursuivie le long de la ligne de front dans le Donbass, écrit mardi le site d'information Vzgliad. Le commandement de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) a déclaré que les militaires ukrainiens avaient tenté de percer les positions des insurgés près de Gorlovka deux fois dans la journée. Des tirs d'artillerie et de mitrailleuses de gros calibre ont été constatés pendant l'attaque.
«La situation est revenue au calme. Il y a des pertes de personnel et de matériel; des morts et des blessés des deux côtés. On rapporte 12 morts côté ukrainien. Il y en aura peut-être plus», a déclaré le colonel Edouard Bassourine, chef adjoint du commandement opérationnel de la DNR.
«Les bombardements de la ville ne cessent pas, il y a déjà plusieurs blessés graves parmi les civils, une école a été bombardée, les enfants ont été évacués dans les sous-sols», a annoncé hier Alexandre Joutchkovski, coordinateur de l'aide aux insurgés. Dans le quartier Nikitski, un obus a atterri dans un immeuble résidentiel. Selon le maire de Gorlovka Ivan Prikhodko, depuis le 1er mai plus de cent maison ont été détruites et seulement huit ont pu être remises en état. Ce mois-ci, Gorlovka a subi les tirs les plus intenses de l'armée ukrainienne depuis 2015.
La vaste offensive de l'armée ukrainienne n'a pas eu lieu, du moins pour l'instant. Mais parallèlement à l'attaque contre Gorlovka on rapporte une concentration de militaires ukrainiens près de la ligne de démarcation avec la République populaire de Lougansk (LNR). On affirme que «l'armée ukrainienne a formé un puissant groupe de choc blindé du côté de la ville de Stchastie et de Stanista Louganskaïa avec plusieurs dizaines de chars, des centaines de véhicules blindés d'infanterie, ainsi que des milliers de soldats entièrement équipés et armés.»
Selon une autre hypothèse, les militaires et les politiciens ukrainiens profitent ouvertement de la suspension des négociations entre la Russie et les USA annoncée la semaine dernière par le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine.
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