Israël possède un large éventail d'armes non létales, cependant les militaires de l'État hébreu ont utilisé des snipers pour réprimer les manifestations à la frontière de la bande de Gaza, relate Bloomberg. Selon le média, c'est ce qui a provoqué une vague de réprobation de la part des défenseurs des droits des hommes.
«C'est tout à fait inacceptable et scandaleux d'utiliser les tirs, non comme dernier recours, mais comme un modus operandi de base pour faire face à ces manifestations», a déclaré Amir Gilutz, porte-parole du groupe israélien des droits humains B'tselem.
Le lieutenant-colonel Jonathan Conricus, porte-parole de l'armée israélienne, a déclaré que les troupes tentaient d'utiliser des armes non létales telles que des grenades lacrymogènes et des balles en caoutchouc, mais que ces méthodes n'étaient pas suffisamment efficaces.
Lundi dernier a été le jour le plus sanglant pour les Palestiniens depuis 2014, lors de la guerre entre Israël et le Hamas, le mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza: 62 manifestants ont été tués et plus de 2.700 blessés, selon un bilan fourni par le ministère palestinien de la Santé. Une vague de manifestations a été organisée à l'occasion de la «Marche du grand retour» qui coïncidait également avec l'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem.