HRW appelle Kiev à fournir les preuves justifiant les accusations contre Vychinski

L’organisation Human Rights Watch a exprimé sa préoccupation concernant l’irruption des forces de sécurité ukrainiennes dans les bureaux de l’agence de presse russe RIA Novosti Ukraine à Kiev et l’interpellation de son rédacteur en chef, Kirill Vychinski.
Sputnik

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L'arrestation du rédacteur en chef du bureau de l'agence de presse russe RIA Novosti Ukraine à Kiev, Kirill Vychinski, a suscité une grande inquiétude chez Human Rights Watch (HRW), a déclaré à Sputnik la directrice adjointe de la division Europe et Asie centrale, Rachel Denber.

«Human Rights Watch est extrêmement préoccupée par les perquisitions dans les bureaux de RIA Novosti [Ukraine, ndlr] et l'interpellation de Kirill Vychinski», a-t-elle notamment indiqué.

Selon Mme Denber, les autorités ukrainiennes «devront immédiatement présenter, si elles existent, les preuves qui justifient les accusations de crime extrêmement graves qu'elles ont portées à l'encontre de Vychinski ».

Rachel Denber a en outre affirmé «soutenir pleinement» l'attitude de l'OSCE selon laquelle «la lutte contre la propagande devra correspondre aux standards internationaux» et qu'elle ne «devrait pas conduire à une atteinte disproportionnée au travail des journalistes et des organes de presse».

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Le rédacteur en chef de l'agence russe RIA Novosti Ukraine à Kiev, Kirill Vychinski, a été accusé de haute trahison, interpellé et placé en détention à Kherson en Ukraine. Quelques heures après son arrestation, plusieurs agents du SBU ont fait irruption dans les locaux de l'agence de presse russe RIA Novosti Ukraine.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou avait envoyé à Kiev des notes de protestation contre l'irruption des forces de sécurité ukrainiennes dans les bureaux de l'agence russe RIA Novosti Ukraine à Kiev.

Les réseaux sociaux ont également condamné cette violation des droits des journalistes avec le hastag #TruthNotTreason.

Le 23 avril, le SBU a en outre interpellé la chef du mouvement des Volontaires de la Victoire, Elena Odnovol, accusée également de haute trahison.

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