«Human Rights Watch est extrêmement préoccupée par les perquisitions dans les bureaux de RIA Novosti [Ukraine, ndlr] et l'interpellation de Kirill Vychinski», a-t-elle notamment indiqué.
Selon Mme Denber, les autorités ukrainiennes «devront immédiatement présenter, si elles existent, les preuves qui justifient les accusations de crime extrêmement graves qu'elles ont portées à l'encontre de Vychinski ».
Rachel Denber a en outre affirmé «soutenir pleinement» l'attitude de l'OSCE selon laquelle «la lutte contre la propagande devra correspondre aux standards internationaux» et qu'elle ne «devrait pas conduire à une atteinte disproportionnée au travail des journalistes et des organes de presse».
Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou avait envoyé à Kiev des notes de protestation contre l'irruption des forces de sécurité ukrainiennes dans les bureaux de l'agence russe RIA Novosti Ukraine à Kiev.
Les réseaux sociaux ont également condamné cette violation des droits des journalistes avec le hastag #TruthNotTreason.
Le 23 avril, le SBU a en outre interpellé la chef du mouvement des Volontaires de la Victoire, Elena Odnovol, accusée également de haute trahison.