Der Spiegel a publié son nouveau numéro avec une une mettant en vedette Donald Trump et un doigt majeur. Cette livraison de l'hebdomadaire allemand est sortie quelques jours après que les États-Unis ont quitté l'accord nucléaire iranien et provoqué une vague de réactions de la part des hommes politiques européens.
Avec une telle couverture, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel laisse entendre que le Président américain a envoyé l'Europe se faire voir.
Dans son éditorial intitulé «L'heure pour l'Europe de rejoindre la résistance a sonné», Klaus Brinkbäumer, le rédacteur en chef de Der Spiegel, estime que le Président américain «n'est compétent qu'en destruction», se référant au retrait des États-Unis de l'accord nucléaire iranien et de l'accord de Paris sur le climat.
Cette une de l'hebdomadaire est parue quelques jours après que la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que l'Europe ne pouvait plus compter sur les États-Unis pour la «protéger» en toute circonstance. Emmanuel Macron a, de son côté, estimé que «nous ne pouvons plus laisser d'autres décider pour nous».
Les propos d'Angela Merkel font écho à la récente déclaration du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui a indiqué que les États-Unis, comme acteur international, ont perdu leur vigueur, et à cause de cela, leur influence à long terme».
Donald Trump a annoncé mardi qu'il retirait son pays de l'accord signé à Vienne en juillet 2015, provoquant une vive réaction parmi ses alliés européens.
Washington a promis de rétablir l'intégralité des sanctions levées, mais a aussi annoncé la mise en place de sanctions encore plus sévères.