«Libérez Gaza, libérez la Palestine», «Le fascisme ne passera pas, Palestine vivra». Ce sont certains des slogans qu'on pouvait entendre ce mardi à Paris, non loin de l'ambassade d'Israël, où entre 100 et 150 personnes se sont retrouvées au lendemain de l'assassinat de plusieurs dizaines de Palestiniens dans la bande de Gaza déjà qualifié de «massacre».
Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: «Moi aussi, je boycotte», «Boycotte de l'occupant israélien», «Garantir l'impunité d'Israël = développer l'antisémitisme», des sympathisants du peuple palestinien sont venus exprimer leur solidarité, dénoncer la politique de Tel Aviv et appeler la communauté internationale à réagir.
Au micro de Sputnik, Bassela Kamela a expliqué qu'elle est venue manifester pour montrer qu'elle est «contre les massacres et contre l'injustice et contre l'État d'Israël qui fait beaucoup trop d'injustices à l'encontre de la Palestine depuis beaucoup trop d'années. Je trouve ça terrorisant qu'il y ait des gens qui n'ont rien que des cailloux [et qui] se font massacrer pour rien, juste pour défendre leur avis».
Et d'ajouter que vu que la politique était surtout du côté d'Israël, elle estimait que c'était surtout aux simples gens de participer à de simples manifestations pour faire un geste pour le peuple palestinien.
«Je trouve que pas la France, mais tous les pays européens ou tous les pays plutôt puissants devraient dire ce qu'ils ne sont pas d'accord avec ce que l'État israélien fait pour les intimider un peu, parce que je trouve qu'ils beaucoup trop de pouvoir».
Des dizaines de milliers de Palestiniens de la bande de Gaza ont manifesté lundi à la frontière contre l'inauguration, le même jour, à Jérusalem de l'ambassade américaine en Israël. De violents heurts ont éclaté dans la matinée et se sont poursuivis dans l'après-midi le long de la frontière avec Israël.
Selon le dernier bilan disponible, 61 Palestiniens ont été tués et plus de 2.700 autres blessés par des soldats israéliens.