Des cercles mystérieux à Carcassonne? Une œuvre d’art qui ne laisse pas indifférent

Le vendredi 4 mai, une œuvre d’art a été inaugurée pour célébrer les 20 ans du classement de la Cité et des remparts de Carcassonne au Patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui a provoqué une vive réaction des visiteurs et des habitants, qu’ils ont exprimée sur les réseaux sociaux.
Sputnik

La peinture qui «explose» filmée au ralenti (vidéo)
Pour célébrer les 20 ans du classement de la Cité et des remparts de Carcassonne au Patrimoine mondial de l'Unesco, un artiste suisse, Felice Varinia, a créé une œuvre d'art présentée sous la forme de cercles concentriques jaunes collés sur les murs de la cité médiévale.

Quant aux Carcassonnais, ils déplorent ne pas avoir été consultés et déclarent ne pas apprécier du tout cette œuvre, comme le relatent les médias locaux. Les internautes se sont également montrés un peu confus. 

Il y a aussi des touristes plutôt mécontents de ce qu'ils ont vu.

​«Ridicule… Les habitants voient rouge en raison des cercles "fluorescents jaunes" couvrant la forteresse de Carcassonne au nom de l'art». 

Certains apprécient néanmoins ce nouveau look de la cité médiévale.

«​Je n'étais pas certaine quant à cette installation d'art jaune sur les murs de Carcassonne — jusqu'à ce que je l'aie vu d'un endroit où cela avait du sens. Maintenant, je me demande comment l'adapter pour la moitié des années 1930»

«​J'avais donc entendu parler de Carcassonne depuis le jeu de plateau, mais je ne pensais jamais pouvoir me promener dans ses belles vieilles rues! Et je ne m'attendais certainement pas à de jaune vif sur les murs de la ville!»

Une pétition demandant le retrait de l'œuvre a été mise en ligne et a déjà récolté plus de 2000 signatures.

«Une œuvre d'art ou une cicatrice temporaire sur un monument de l'UNESCO? Trois jours à Carcassonne et je ne peux toujours pas décider…»

«Le château médiéval français de Carcassonne a été vandalisé par "l'artiste" Félice Varini. Les populations locales se sont opposées au projet et ont pourtant dû payer pour cela. Un commerçant local a dit "C'est ignoble. Et c'est cher. Nous n'avons pas le budget pour entretenir / réparer le château»

En ce qui concerne l'artiste suisse, il déclare être bien content. Selon lui, ce qui compte, c'est que les gens ne restent pas indifférents.

SociétéCultureActualitésFranceCarcassonneAuderéseaux sociauxartréactionart contemporainchronique médiévaleTweet
Discuter