Sanctions contre la Russie: les USA veulent se venger de leur fiasco syrien, selon Moscou

Les nouvelles sanctions introduites par les autorités américaines à l’égard de la Russie sont une tentative de la faire payer leur «fiasco» lors de l’attaque en Syrie, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Sputnik

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En imposant de nouvelles sanctions contre la Russie, les États-Unis tentent de se venger de leur échec lors des frappes en Syrie dans la nuit du 13 au 14 avril dernier, lit-on dans un communiqué de la diplomatie russe ce mercredi.

«Formellement, la Russie est accusée d’avoir violé la loi américaine interdisant la coopération militaire et technique avec l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie, qui n’a rien à voir avec notre pays. En réalité, il s’agit manifestement d’un désir banal de se venger du fiasco de l’attaque de missiles contre la République arabe syrienne effectuée par les États-Unis le 14 avril, avec le Royaume-Uni et la France, tout en bafouant le droit international», indique le communiqué.

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D’après le ministère, Moscou a tiré de telles conclusions après que le gouvernement américain a imposé des sanctions contre le Centre de formation des forces antiaériennes de l'Académie militaire d'ingénierie spatiale Alexandre Mojaïski de Gatchina et contre le 183e régiment de fusées antiaériennes de la garde des forces armées russes.

«Visiblement parce qu’ils ont bien formé les militaires de la défense aérienne syrienne, qui ont intercepté la plupart des missiles des agresseurs occidentaux, et leur ont donné de bonnes instructions», indique le communiqué.

Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, avait informé le ministre russe de la Défense.

Le bombardement avait été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer les armes chimiques présumées de cet État, suite à la prétendue attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux. L'OIAC qui travaille sur place n'a à ce jour pas réussi à présenter de preuves susceptibles de confirmer l'usage de substances toxiques par l'armée syrienne dans la ville.

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