«Formellement, la Russie est accusée d’avoir violé la loi américaine interdisant la coopération militaire et technique avec l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie, qui n’a rien à voir avec notre pays. En réalité, il s’agit manifestement d’un désir banal de se venger du fiasco de l’attaque de missiles contre la République arabe syrienne effectuée par les États-Unis le 14 avril, avec le Royaume-Uni et la France, tout en bafouant le droit international», indique le communiqué.
«Visiblement parce qu’ils ont bien formé les militaires de la défense aérienne syrienne, qui ont intercepté la plupart des missiles des agresseurs occidentaux, et leur ont donné de bonnes instructions», indique le communiqué.
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, avait informé le ministre russe de la Défense.
Le bombardement avait été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer les armes chimiques présumées de cet État, suite à la prétendue attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux. L'OIAC qui travaille sur place n'a à ce jour pas réussi à présenter de preuves susceptibles de confirmer l'usage de substances toxiques par l'armée syrienne dans la ville.