Selon le politologue Alexeï Makarkine cité par Novye Izvestia, «la Russie continue de manœuvrer en Syrie entre l'Iran et Israël, mais c'est de plus en plus difficile». La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a déclaré que l'Iran jouait un rôle efficace et important dans la lutte contre le terrorisme international. Elle a souligné également que les actions de Téhéran contre le terrorisme avaient une incidence positive sur la situation non seulement en Syrie, mais également dans tout le Moyen-Orient.
Le second problème est celui d'une éventuelle confrontation d'envergure directe entre Israël et l'Iran en Syrie. Le fait est que si Israël dévastait sérieusement l'infrastructure iranienne en Syrie, cela pourrait permettre à l'opposition syrienne armée de s'activer, ce qui est complètement inadmissible pour el-Assad. Mais la Russie qui se pose est de savoir si la Russie aille combattre aux côtés d'el-Assad contre Israël. C'est pourquoi les éventuelles activités militaires la placeraient en position de zugzwang. En même temps, Israël compte non seulement sur la non-ingérence de la Russie en cas de guerre, mais également sur son rôle de refrènement pour empêcher l'expansion de la présence iranienne en Syrie, note l'expert.
«Il est évident que le premier ministre israélien Netanyahu se rend à Moscou le 9 mai avec un seul objectif: parler de la suppression des combattants et des militaires proxy iraniens de Syrie. La Russie, tôt ou tard (probablement tôt), devra choisir entre l'Iran et Israël».
En Russie la communauté juive compte 1 million de personnes, et la communauté sunnite 20 millions.
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