Le bloc pro-saoudien du Premier ministre Saad Hariri, au contraire, a perdu une partie de ses sièges. Une bataille difficile pour les portefeuilles ministériels attend désormais les politiciens libanais.
A l'issue des élections législatives au Liban les Libanais n'attendent pas de changements particuliers dans leur vie, mais Israël craint sérieusement leurs résultats, écrit mardi le quotidien Kommersant.
Le front de résistance — c'est ainsi que se font traditionnellement appeler les forces anti-israéliennes représentées aujourd'hui avant tout par le Hezbollah libanais, le Hamas palestinien et l'Iran qui les soutient.
Pas étonnant que les résultats des élections libanaises et la promesse d'Hassan Nasrallah de poursuivre la résistance inquiètent Israël. Dans sa première réaction aux résultats des élections, le ministre israélien de l'Éducation Naftali Bennett a écrit sur Twitter que désormais «Israël ne ferait plus de différence entre l'État souverain du Liban et le Hezbollah, tenant le Liban pour responsable de toute action émanant de son territoire».
Saad Hariri a reconnu devant ses partisans qu'il espérait un autre résultat, tout en qualifiant ceux qui ont gagné les élections de «partenaires pour construire la stabilité au sein de la société libanaise». Il a également promis de rester un allié du Président sortant libanais Michel Aoun, qui était à une époque un candidat soutenu par le Hezbollah. Les experts considèrent ces déclarations comme une invitation au dialogue. De son côté, Hassan Nasrallah a également appelé à constituer le gouvernement au plus vite.
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